Suite de la renaturation des étangs

Afin de savoir ce qui se passe au niveau des amphibiens dans la mare des étangs Ste Hélène, nous avons réalisé ce mardi 13 février notre premier suivi de l’année 2024.

Cette première période de prospection devait s’effectuer entre le 3 et le 17 février. Les 2 autres suivis nous seront indiqués par le CPIE, partenaire de la commune pour la renaturation du site.

Nos observations, de jour, avaient pour objectif de décrire la mare et son environnement.

Occasion également de vérifier si des premiers signes de vies d’amphibiens étaient bien là (pontes, tritons…)

En premier lieu, bottes aux pieds, la mare a été mesurée. Puis, a suivi une observation générale des alentours. Des bambous repoussent à proximité du ponton de la mare. Il faudra les retirer. Enfin, le plus intéressant pour notre équipe, aidé de Dorian notre spécialiste passionné, on procède à la recherche d’indices.

Et, super ! La mare est en bonne santé !

Des plantes s’installent et offrent un abri aux petites bêtes. On peut déjà observer :

  • la callitriche (petites feuilles vertes),
  • le plantain d’eau qui va bientôt repousser.

Bien qu’il est encore tôt dans la saison, pour apercevoir des pontes, on y retrouve :

  • la notonecte (déjà présente l’an passé)
  • l’aselle. Crustacé à longues antennes. Elle vit dans l’eau à faible courant, mais surtout dans les eaux riches en matières organiques. Très bon signe, car elle indique une bonne qualité de l’eau.
  • La larve de libellule. Gros prédateur, mais non nuisible. Elle participe à la régulation de l’écosystème. Cet insecte peut passer 2 à 3 ans dans l’eau avant d’atteindre sa transformation finale, apparition des ailes, et d’être propulser à vivre dans les airs. Sa présence est également un très bon signe pour la qualité de l’eau et la vie des amphibiens dans la mare.
  • L’hydromètre. Semi aquatique, cet insecte ressemble à une punaise qui marche sur l’eau.

L’obscurité arrivant, nous terminons notre prospection, satisfaits du résultat. Un petit tour vers le cours d’eau en aval des étangs pour s’assurer du bon écoulement. 

Laissons maintenant la nature (faune et flore) s’éveiller, s’épanouir à son rythme. Lors du prochain suivi, nous devrons cependant veiller à la propagation de certaines plantes afin de réguler leurs étendues