Nous sommes 5, équipés de nos lampes frontales, de nos bottes et prêts à découvrir ou à redécouvrir les espèces vivant dans la mare des étangs Ste Hélène.
Notre guide, Dorian, a apporté épuisette et fiches d’observation pour discerner les différentes grenouilles.
Notre « pêcheur sans canne », Christian, n’hésite pas à se mettre dans l’eau afin d’explorer les lieux herbeux, vaseux…de la mare.
La « récolte » est bonne et intéressante.
- D’abord, on est surpris par la quantité de têtards. Ce sont ceux des grenouilles agiles.
Les grenouilles vertes (les chantantes) commencent juste à pondre, donc il est un peu tôt dans la saison pour voir leurs têtards.
- Les notonectes sont toujours très présentes. On les distingue bien, car elles nagent sur le dos à la surface de l’eau. Souvent appelées « abeilles d’eau », car elles piquent, mais sans aucun danger.
- Les dytiques bordés. Cette fois-ci, on voit des adultes et des larves. Cet insecte d’environ 30/35 mm est reconnaissable par sa carapace sombre, bordée de jaune doré. Son corps est adapté à la vie aquatique : ovale, arrondi et lisse.
- Et enfin, première année qu’on a une production de tritons. Sans doute, le triton palmé. Au stade de larve, on distingue bien ses branchies orangées.
Mais surprise, plus de branchies chez le triton adulte ! Dorian nous explique alors que de juin à février, le triton est un amphibien qui vit sur la terre ferme. Comme il respire en surface, plus besoin de branchies !
Il reste caché sous des rochers et tous les ans, vers février, le triton revient dans l’eau pour la période de reproduction. La femelle pond 100 à 300 œufs, qui éclosent et deviennent larves au bout de 2 à 3 semaines.
Après 1 heure d’exploration et d’explications toujours très intéressantes, on se dit que d’ici 1 ou 2 mois, ce serait bien de refaire une visite aux habitants de la mare. Et on espère bien y voir des salamandres.





